L’épopée Triumph de la TR1 à TR3 B de 1950 à 1962 (Triumph Motor Company)

La Triumph TR1 (20TS) est un prototype conçu entre 1950 et 1952. Ce prototype est le précurseur de la TR2. C’est une voiture de sport qui a été fabriquée à 1 exemplaire. TR pour Triumph Roadster. L’objectif est de faire une voiture de sport à un prix compétitif qui doit ressembler au plus près à la Jaguar XK120, avec un moteur inférieur à 2 litres pour la compétition. Le prototype est construit avec un moteur existant.

  • Présentation en 1952 au salon de Earl’s Court
  • Roadster
  • 1 Exemplaire
  • 4 cylindres en ligne
  • 2 208 cm3, 55kw
  • 4 vitesses manuelles
  • L 3 581mm ; l 1 409mm ; h 1 295mm
  • 775kgr
  • Vitesse max =129 km/h

Ce prototype a de nombreux défauts. Avec une vitesse max de 129km/h, il ne sera jamais commercialisé.

La Triumph TR2 est une voiture de sport issue de la TR1 améliorée. Elle est lancée au salon automobile de Londres de 1952. Après une période de mise au point, elle est commercialisée en juillet 1953. Elle est plus simple et moins chère que toutes les autres voitures : c’est un succès commerciale immédiat, notamment aux Etats-Unis.

Caractéristiques :

  • Production de 1953 à 1955
  • 8636 Exemplaires
  • 4 cylindres en ligne
  • 1 991 cm3
  • 90 ch.
  • 4 vitesses manuelles
  • 935 kg
  • 172,7km/h
  • 0 à 100 km/h en 12s
  • 8,19l/100km
  • Cabriolet
  • Long 3 835mm ; larg. 1 397mm ; 1 270mm

La TR3 apparaît en octobre 1955, elle est une évolution de la Triumph TR2.

La calandre a été légèrement modifiée -par rapport à la TR2 – avec une grille de radiateur en aluminium affleurante dite « boite à œuf » et à des joints en chrome entre les ailes et le châssis. Un nouvel écusson sur le capot moteur complète l’identification. Le moteur 2 litres développe 95ch à 5 000 tours/mn grâce à des carburateurs plus gros : SU HS6. Le freinage est plus efficace avec des freins à disques avant proposés en option.

A l’arrière, le feu central Stop est remplacé par 2 feux situés en bout d’ailes avec deux clignotants séparés sur la malle arrière. Il est possible d’ajouter un siège arrière occasionnel pour une 3ème personne, ainsi qu’un hard-top en fibre de verre. Les charnières de coffre sont chromées et non peintes.

  • 1955 à 1957
  • 13 377 exemplaires
  • 4 cylindres en ligne
  • 1 991 cm3
  • 95ch (71kw)
  • 4 vitesses manuelles + overdrive
  • 904 kg
  • 169,5 km/h
  • 0 à 100km/h en 10,8 s
  • 10,4l/100km
  • 22,6g/km
  • Cabriolet 2 portes ; long 3 8335mm ; larg. 1 422mm ; haut. 1 270mm

Les freins à disques sont en série à partir de septembre 1956. L’été 1957, la TR3 est remplacée par la TR3A.

En 1957 apparaît la TR3A (nom non officiel) qui se caractérise par une large grille aluminium encadrant les clignotants, des poignées de porte et le coffre. Cette calendre est dit « grande bouche » alors que les précédentes sont appelées « petite bouche ». Les phares sont légèrement plus petits et plus encastrés. Les joncs chromés remplacent les joncs noirs placés entre les ailes et la coque. La puissance moteur passe de 95 à 100 cv. Des freins à disques de série apportent une capacité de freinage bien supérieure. La série connait un succès à l’exportation et en majorité vers les Etats-Unis.

  • 1957 à 1961+ une série en 1962 (voir TR3B)
  • 58 236 exemplaires, il en reste environ 9 500 aujourd’hui
  • 4 cylindres en ligne
  • 1 991cm3
  • 100ch(75kw)
  • 4 vitesses manuelles + overdrive
  • 948kg
  • 169,5km/h
  • 10/100km
  • CO2 230g/km
  • Disques
  • Cabriolet 2 portes ; long 3 8335mm ; larg. 1 422mm ; haut. 1 270mm

En 1960, Triumph lance la TR4, mais devant le refus des revendeurs Américains de la promouvoir, Triumph décide de relancer une dernière série de TR3 appelée TR3B.

Le nom de TR3B est non-officiel. Version finale des TR3 produites en 1962, elle est en concurrence avec la TR4 dont la production démarre en 1961. Cette production restreinte répond à la demande des représentants de la marque qui ne voulaient pas de la TR4. C’est la carrosserie des dernières TR3A. Deux séries ont été produites de mars à septembre 1962 et uniquement pour les USA avec 3 334  exemplaires.

  1. 1 à 530 exemplaires de TR3A avec les numéros précédés par TSF. De ces 530, les 29 dernières ont été produites par Triumph Italie. Elles sont identiques à la dernière série de TR3A, avec un moteur 2 litres et une boite de vitesse dont la première est non synchronisée
  2. 1 à 2804 exemplaires de TR3B avec les numéros précédés par TCF. Elles sont avec le moteur 2 138cm3 et la boite de la TR4 :
    • 1962/1963
    • 2 804 exemplaires
    • 4 cylindres en ligne, poussoir, 3 roulements, doublure humide
    • 2 138cm3
    • Compression 9:1
    • Couple 18mkg à 3000 tr/mn
    • 2 carburateurs H6 SU
    • 105ch (78kw) à 4700 tr/mn
    • 4 vitesses manuelles + overdrive en option
    • 969kg
    • 170 à 177 km/h
    • 7,2 ou 7.8l/100km
    • Disques à l’avant
    • Cabriolet 2 portes ; long 3 835 mm ; larg. 1 422 mm ; haut. 1 270 mm

Plusieurs voitures usines ont été préparées par le département compétition de Triumph dès la TR2. Pour la TR3, le programme sportif va même devenir chargé pour débuter en 1956. Au Midnight Sun Rally, le modèle de compétition inaugure les freins à disques à l’avant, devançant les prestigieuses Jaguar.

  • 8éme de la coupe des Alpes 1956
  • Standard-Triumph obtient son premier titre de constructeur.
  • 3éme au général du Liège-Rome-Liège en 1957
  • 1ére de sa classe au Rallye de Monte-Carlo en 1958
  • Nouveau moteur avec double arbre à cames en tête+ voitures spécifiques
  • Bons résultats aux 12h de Sebring, Mille milles et 24h du Mans
  • Version compétition du moteur « 20x » avec une pièce baptisée « Sabrina »
    • 150 chevaux à 6 500 tr/mn
    • 200 chevaux à 6 500tr/mn
  • TR3S engagée au Mans en 1959
  • 4 TR3S à l’arrivée au Mans 1960 et 1961
  • Le groupe Leyland achète « Standard-Triumph » en 1961 et ferme le département compétition
  • Le moteur « Sabrina » ne fut jamais introduit en série…

De 1955 à 1962, la TR3 va faire le succès et la fortune du constructeur anglais. Mais la Standard-Motor-Company n’a pas réussi à convaincre avec ses nouveaux modèles au début des années 60. Avec la TR4 qui ne convainc pas les possesseurs de TR3, l’actionnaire sera dans l’obligation de vendre l’entreprise au groupe Leyland en 1961.

La TR3 reste et restera pendant longtemps la sportive « pure et dure » préférée des pilotes et des amateurs.

 

Source partielle : Wikipedia

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